Le présent travail est un court essai dans laquelle nous expliquerons un enjeu social et comment celui-ci a été répondu architecturalement. Plus précisément, l’enjeu du manque de logement au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, et comment un programme réalisé par une dizaine d’architecte a été mis en place pour répondre à cette nouvelle demande.
Plusieurs styles et mouvements ont émergé après les guerres mondiales créant le début de l’architecture moderne. Parmi eux, nous avons le modernisme, le Bauhaus, le style international et plusieurs autres. Ces mouvements observés sont souvent créés par des nouvelles innovations et par l’émergence de nouveaux besoins socio-économiques du pays. Dans le cas de nombreux pays au monde, un défi qui devient éminent est la pénurie de logements. En Europe en raison des dommages causé par la guerre et en Amérique du Nord par une forte croissance démographique. La pénurie observée principalement dans les villes et les banlieues devient parmi les plus importants à régler et sera la source d’inspiration à l’éditeur John Entenza, du magazine Arts & architecture qui propose une solution.
« He envisioned a program to solve the problem of housing shortages and anticipated the coming building boom that would follow War World II and the Depression. »
(Hofmann. 2021)
Entenza avec une dizaine d’architecte connu ont alors lancé le Case Study House Program. Un program qui compte plus de trente différentes maisons avec qu’une seule directive. Les maisons devaient être conçues qu’avec des éléments « catalogues » accessible à tous. Cet élément-clé était afin de rendre les maisons bon marché et accessibles à l’ensemble de la population peu importe leur situation économique. Ceci réduisant l’ensemble des coûts et permettant une production en masse des bâtiments et une construction rapide et prête a emménagé.
Chaque architecte a alors eu la chance de proposer leur façon à répondre à ce programme. Parmi eux, Eero Saarinen et Charles Eames architecte et concepteur du Case Study House n° 8, aussi connue sous le nom de la Eames House, ont commencé leur projet. Cette maison maintenant monument historique aux États-Unis est parmi les plus célèbres des maisons du Case Study House Program. Même si elle n’a pas été reproduise par la suite, les matériaux utilisés pour la construction de la Eames House ont respecté les demandes du programme et ont participé au style à l’actualité du temps.
En effet, tous les matériaux qu’Eames utilisa sur la construction de le Case Study house n° 8 ont été soit développer lors d’une des guerres mondiales ou par des compagnies qui ont participé à l’effort de guerre. De plus, ils offraient des options économiques, bénéfique et des inspirations esthétiques à la population pour la reconstruction potentielle des bâtiments à leur goût.
Le premier matériau utilisé était l’acier, fournis par la compagnie Truscon Steel. L’acier était utilisé afin de créer une structure de base de la Eames House, mais aussi pour donner un cadre qui peut être facilement altéré. Ce matériau, semblable au fer de la Crystal Palace de l’exposition universelle, est compris de poutres d’acier avec des normes standard qui peuvent être utilisées pour créer des bâtiments de toutes tailles et forme afin de rejoindre une plus diverse clientèle.
Nous avons par la suite l’utilisation du béton armé qui devient un matériau essentiel à l’architecture moderne. Celui-ci peut être préfabriqué et offre une résistance importante pour la durabilité des bâtiments. De plus, la création et l’achat du béton armé deviennent un matériel économique pour la population.
Le troisième matériau utilisé sont des panneaux isolant connu sous le nom Cemesto. Ce matériau développé durant la Deuxième Guerre mondiale par la compagnie Celotex était une alternative peu coûteuse qui pouvait remplacer la charpente et l’isolant des murs extérieurs. Ceci permettra alors une réduction des coûts créée par l’achat de matériaux inutiles.
Le Cemesto n’était cependant pas les seuls types de panneaux utilisés pour la Eames House. Des panneaux en stuc étaient aussi utilisés créant une texture unique au bâtiment et un deuxième choix à la population pour le revêtement des maisons.
Le prochain matériau utilisé sur la Eames House est le verre. Nous pouvons observer quatre types de verre dont du verre plat poli, du verre texturé, du verre avec câble intégrer et du verre ondulé tout fournis par la Mississippi Glass Company. Chaque type de verre pouvait servir à des usages ou une esthétique différente et pouvait offrir une variété d’option à la population.
Ensuite, pendant la Deuxième Guerre mondiale, la fiabilité du contreplaqué comme matériel de construction c’est significativement améliorer. Eames a donc décidé de faire des expériences avec le contreplaqué vernis et l’a utilisé pour des portes, des escaliers et autres types de revêtement.
Finalement, nous avons les tuiles en vinyle fabriqué par la compagnie Voit. C’est tuile était un matériau exceptionnel pour les plancher de la Eames House. Le vinyle était une différente option au plancher en bois ou tuile en céramique avec un prix raisonnable et avec peu d’entretien. De plus, Les tuiles en vinyle avaient de vaste différent style qui pouvait accommoder les goûts de tout le monde.
Le succès de le Case Study House n° 8 comme projet de « Maison en kit » est entièrement en raison des matériaux utilisés. Elles offraient une variété d’option à la population dans un seul modèle. De plus, elle était extrêmement économique pour la population.
« With a price tag of $1.00$ per square foot during its time. In 2018, this would be about $10.25 per square foot. »
(Ung. S.D.)
Le Case Study House Program aurait pu être la réponse rapide à cette crise de logement tout en étant à la mode au style moderne. Avec des prix minimes et des options infinies pour l’assemblage, des répliques de la Eames House aurait pu être la réponse que cherchaient de nombreuses familles.
Bibliographie
Hofmann, M. (2021). The Case Study Houses Forecer Changed American Architecture. https://www.forbes.com/sites/michellehofmann/2021/02/05/the-case-study-house-program/?sh=4be96dba5163
Arts & Architecture. (1945). Case Study House Program announcement. http://www.artsandarchitecture.com/case.houses/pdf01/csh_announcement.pdf
Arts & Architecture. (S.D.) Case Study House Program introduction. http://www.artsandarchitecture.com/case.houses/index.html
Potter, B. (2021). WW2 Era Mass-Produced Housing. https://constructionphysics.substack.com/p/ww2-era-mass-produced-housing-part?s=r
Williams, K. Eames Foundation (S.D.). The Materials of the Eames House. https://eamesfoundation.org/news/the-materials-of-the-eames-house/
Ung, T. (S.D.). Eames House as a Modern Kit House. https://www.journeyofanarchitect.com/blog/eames-house-as-a-modern-kit-house
Remise préliminaire – CASE STUDY HOUSE No. 8 : le dessin technique / artistique
Le dessin architectural nous permet à comprendre les techniques besoin et les caractéristiques voulues d’un bâtiment afin de réaliser le projet. L’architecte peut par la suite prendre des choix calculés ou artistiques afin d’atteindre un niveau de détail qu’il désire pour la lisibilité et la compréhension du dessin. Dans le cadre de cette recherche, nous allons examiner l’élévation ainsi du plan de la Eames House aussi connue sous le nom Case Study House No. 8.
La Eames House conçue et construite entre 1945 et 1949 a été un énorme succès pour les architectes Charles Eames et Eero Saarin et grâce à leurs dessins architecturaux, nous pouvons analyser plus profondément leur penser préalable à la réalisation du bâtiment.
Une grande partie du succès du dessin est grâce à une planification détaillée du terrain et de l’entourage naturel de la maison. Ils ont réfléchi à l’ensemble de l’environnement et l’ont gardé au cœur de leur dessin. En effet, les grands arbres de l’élévation sont parmi les premiers éléments que nous remarquons en regardant le dessin. Leur grandeur nous indique qu’elles portent une importance significative sur le territoire se dont le dessin capte très efficacement. En continuant à observer les éléments naturels du dessin, nous pouvons remarquer un plus grand niveau de détails. Par exemple, les pointillés et l’ombrage au sol des arbres qui nous suggèrent que le terrain est en pente ou près d’une colline. De plus, ils maitrisent l’utilisation de différente échelle à leur avantage en éloignant certains éléments donnant l’illusion d’un plus grand terrain et possiblement une cour arrière. Le dernier élément naturel qu’ils incluent dans leur dessin est l’élément de design paysager. Des éléments tels que des jardins et des buissons sont représentés en avant de la maison. Tous ces éléments sont aussi présents dans le plan aux alentours de la maison. Elles sont représentées par des symboles et des textures naturelles et nous montrent à quel point l’environnement a une importance pour ce projet.
Ceci nous apporte alors à notre prochain élément d’étude, la texture. Il est déjà difficile en dessin de représenter de divers matériaux et encore plus difficile à représenter ceux-ci avec une palette monochromatique. Dans le dessin du Eames House, ils ont réussi à représenter les matériaux avec une série de texture qu’ils utilisent autant dans l’élévation que dans le plan. Sur l’élévation, chaque matériel a sa propre texture : le stuc illustrer par des petits points, le cemesto en gris, les poteaux en acier à la verticale et même l’absence de texture nous illustre qu’il y a de la vitre présente. Le même concept a été appliqué lorsqu’ils ont fait le dessin du plan. Les carreaux remplis en partie de point nous indiquent qu’il y a une terrasse extérieure, les murs sont illustrés par des lignes plus épaisses et noircies, et l’intérieur du bâtiment n’a aucune texture pour faire un contraste avec les autres éléments. Ceci nous permet de distinguer les différentes composantes du bâtiment tout en lui donnant un petit charme visuel.
Finalement, il y a plusieurs éléments que nous pouvons commenter de plus, tel que le style du bâtiment et comment celui si a été traduit en dessin, mais les éléments les plus frappants qui prenne la plus grande importance sont la coexistence du bâtiment avec la nature et la différenciation des matériaux.
Eames Office. 2021. Case Study House #8. https://www.eamesoffice.com/the-work/case-study-house-8/
Eames Foundation. 2022. Eames house. https://eamesfoundation.org/house/eames-house/
Eames Foundation. 2022. The Materials of the Eames House. https://eamesfoundation.org/news/the-materials-of-the-eames-house/
GOETSCH, NELSON, CHALK. [Livre numérique]. Technical Drawing. 2e éd. Delmar Publishers Inc. 1989. https://archive.org/details/technicaldrawing00goet/page/n7/mode/2up
REED, Ron. Color + Design transforming interior space. Bloomsbury Publishing inc. 2010. New York. p.116-118
Merci Gabrielle pour ce travail de recherche particulièrement intéressant. Je ne connaissais pas la Eames House et j’apprécie beaucoup l’analyse de la complémentarité du paysage extérieur et de l’architecture de la maison. En effectuant quelques recherches, j’ai d’ailleurs compris que l’importance des éléments naturels n’était pas aussi présente sur la première esquisse du plan. Je crois que cela pourrait être intéressant de comparer l’idée initiale des architectes à ce à quoi la maison ressemble aujourd’hui et d’expliquer l’évènement qui a contribué à modifier la relation de l’architecture du bâtiment à la nature environnante. Je t’invite à consulter l’article du Architectural Digest qui touche à ce sujet. Il serait aussi intéressant d’étudier les sources d’inspiration des architectes et le contexte dans lequel le projet s’inscrit. Je pense entre autres au programme de maisons à la fois progressistes et modestes lancé par le magazine Arts & Architecture, d’où est naît le projet, et au mouvement De Stijl, dont Theo van Doesburg est l’un des pionniers.
En dehors de la structure globale de la maison et de son orientation vers la nature, je remarque que la disposition et la nature des pièces sont particulièrement modernes. J’ai appris à travers mes lectures qu’il y avait même une chambre noire dans la maison. De plus, en ce qui a trait à l’apparence de la maison, hormis les matériaux utilisés et l’agencement des éléments naturels, la façade de la maison aborde une mosaïque de formes et de couleurs assez singulière que je crois qu’il serait pertinent d’aborder dans une analyse plus poussée. Finalement, je crois qu’il serait intéressant d’étudier l’évolution de l’utilisation du bâtiment et du site. En effet, je constate que la fonction a évolué à la suite du décès de ses concepteurs. Pour cet élément, je t’invite à consulter l’article du New York Times.
Voici les hyperliens des articles mentionnés dans ce commentaire :
Architectural Digest, Iconic House: The Eames House, Case Study House 8 : https://www.architecturaldigest.in/content/iconic-house-eames-ray-charles-eames-los-angeles/
New York Times, Two Eames Grandchildren on Charles and Ray’s Living Room: https://www.nytimes.com/2011/10/06/garden/the-eames-house-living-room.html
Merci Gabrielle pour ce travail de recherche particulièrement intéressant. Je ne connaissais pas la Eames House et j’apprécie beaucoup l’analyse de la complémentarité du paysage extérieur et de l’architecture de la maison. En effectuant quelques recherches, j’ai d’ailleurs compris que l’importance des éléments naturels n’était pas aussi présente sur la première esquisse du plan. Je crois que cela pourrait être intéressant de comparer l’idée initiale des architectes à ce à quoi la maison ressemble aujourd’hui et d’expliquer l’évènement qui a contribué à modifier la relation de l’architecture du bâtiment à la nature environnante. Je t’invite à consulter l’article du Architectural Digest qui touche à ce sujet. Il serait aussi intéressant d’étudier les sources d’inspiration des architectes et le contexte dans lequel le projet s’inscrit. Je pense entre autres au programme de maisons à la fois progressistes et modestes lancé par le magazine Arts & Architecture, d’où est naît le projet, et au mouvement De Stijl, dont Theo van Doesburg est l’un des pionniers.
En dehors de la structure globale de la maison et de son orientation vers la nature, je remarque que la disposition et la nature des pièces sont particulièrement modernes. J’ai appris à travers mes lectures qu’il y avait même une chambre noire dans la maison. De plus, en ce qui a trait à l’apparence de la maison, hormis les matériaux utilisés et l’agencement des éléments naturels, la façade de la maison aborde une mosaïque de formes et de couleurs assez singulière que je crois qu’il serait pertinent d’aborder dans une analyse plus poussée. Finalement, je crois qu’il serait intéressant d’étudier l’évolution de l’utilisation du bâtiment et du site. En effet, je constate que la fonction a évolué à la suite du décès de ses concepteurs. Pour cet élément, je t’invite à consulter l’article du New York Times.
Voici les hyperliens des articles mentionnés dans ce commentaire :
Architectural Digest, Iconic House: The Eames House, Case Study House 8 : https://www.architecturaldigest.in/content/iconic-house-eames-ray-charles-eames-los-angeles/
New York Times, Two Eames Grandchildren on Charles and Ray’s Living Room: https://www.nytimes.com/2011/10/06/garden/the-eames-house-living-room.html
Merci Gabrielle pour ce travail de recherche particulièrement intéressant. Je ne connaissais pas la Eames House et j’apprécie beaucoup l’analyse de le dialogue entre le paysage naturel extérieur et de l’architecture de la maison. En effectuant quelques recherches, j’ai d’ailleurs compris que l’importance des éléments naturels n’était pas aussi présente sur la première esquisse du plan. Je crois que cela pourrait être intéressant de comparer l’idée initiale des architectes à ce à quoi la maison ressemble aujourd’hui et d’expliquer l’évènement qui a contribué à modifier la relation de l’architecture du bâtiment à la nature environnante. Je t’invite à consulter l’article du Architectural Digest qui touche à ce sujet. Il serait aussi intéressant d’étudier les sources d’inspiration des architectes et le contexte dans lequel le projet s’inscrit. Je pense entre autres au programme de maisons à la fois progressistes et modestes lancé par le magazine Arts & Architecture, d’où est naît le projet, et au mouvement De Stijl, dont Theo van Doesburg est l’un des pionniers.
En dehors de la structure globale de la maison et de son orientation vers la nature, je remarque que la disposition et la nature des pièces sont particulièrement modernes. J’ai appris à travers mes lectures qu’il y avait même une chambre noire dans la maison. De plus, en ce qui a trait à l’apparence de la maison, hormis les matériaux utilisés et l’agencement des éléments naturels, la façade de la maison aborde une mosaïque de formes et de couleurs assez singulière que je crois qu’il serait pertinent d’aborder dans une analyse plus poussée. Finalement, je crois qu’il serait intéressant d’étudier l’évolution de l’utilisation du bâtiment et du site. En effet, je constate que la fonction a évolué à la suite du décès de ses concepteurs. Pour cet élément, je t’invite à consulter l’article du New York Times.
Voici les hyperliens des articles mentionnés dans ce commentaire :
Architectural Digest, Iconic House: The Eames House, Case Study House 8 : https://www.architecturaldigest.in/content/iconic-house-eames-ray-charles-eames-los-angeles/
New York Times, Two Eames Grandchildren on Charles and Ray’s Living Room: https://www.nytimes.com/2011/10/06/garden/the-eames-house-living-room.html