
Photmontage, Ugo, 2022
Légende :
Trouvé par le hasard des jours; une photographie donnée par un photographe amateur qui est d’origine syrienne, ingénieur en aérospatial. Un ami qui m’invita une soirée à partager une pizza. Lieu inconnu, architecte inconnu.
Résumé :
C’est un portrait d’architecture qui se révèle. À la poursuite d’images fugaces, un caillou à la fois, dispersé quelque part en notre modernité.
Transgression:
La soirée est arrivée rapidement, le bruit des voitures est agréable bizarrement, ces sons filés sur l’eau. La neige fond sur Papineau, de gros morceaux lourds, il ne fait pas trop froid. La Lumière verte réfléchie sur la pellicule d’eau de la rue. De petit vallon à l’intersection. Mon ami Mouhanade m’attend, chez lui. Je l’avais croisée avec sa copine plus tôt dans la journée, il m’avait gentiment invité à venir le rencontrer. Il était 17h30, j’étais à l’heure. Il m’a accueillie avec un grand sourire. Nous avons parlé plusieurs heures. Ingénieur en aérospatiale. Je lui parle d’un travail de session que je n’avais terminé encore. L’analyse d’une photo d’architecture. Photographe amateur Mouhanade, voulant m’aider, me donne quelques photos, Quelque bouteille plus tard, une pizza livrée en retard. Je quitte mon hôte, une envie de danser me fait falloir de flirter avec l’air tiède des rues Décembre me revienne.
Il fallait simplement regarder la photo. La Photo est bien cadrée. Elle me donne l’effet longiligne et agréable de plusieurs couleurs, de plusieurs grandeurs, beaux effets de candeur. Étrange biffure d’efface dans un bleu grisouteux .La neige s’est accumulée sur le sol. Elle est acoustique. Dans la ruelle le souvenir d’une phrase d’Italo Calvino me revient: « l’hypothèse selon laquelle tout homme porte en son esprit une ville faite seulement de différence, une ville sans figure, sans forme et que le citées particulière vienne fournir. » Je suis tombé sur la tête ! Du moins, je suis étendu sur le sol. Oui vraiment nous sommes dans le temps des fêtes. La glace noire est très bien cachée dans la noirceur. C’est la classe de porter les mauvais souliers au mauvais moment. La glace est traitre.
Je m’en mêle dans mon écharpe, je pense à la renaissance, je pense rester un peu couché sur le sol, penser à ma vie. Je suis dans le sable blanc d’une autre époque. Je suis finalement très bien comme un filament. Je préfère l’antiquité. Semper dit : « On sait qu’encore aujourd’hui le sens artistique naissant de peuplades qui se trouvent dans les premiers stades de leur développement (même si elles marchent encore toutes nues, se manifeste dans les tressages et le tissage des nattes et couverture. » Je préfère le fil délicat des images, un chemin qui se trame en marges et en bouture polythéiste. J’ai un peu froid.
C’est bien étrange, j’ai autour du cou quelque lambeau de flash errant, je suis au carré Saint-Louis, une vespasienne bien installée : belle construction des années 40 ou même avant, néoclassique sans l’ombre d’un doute. Une vespasienne que nous appelons à Montréal une Camilienne, c’est bien connu.
Cette pause est bien méritée. Le crémier est fermé, c’est l’hiver. Je lance une boule de neige. J’imagine l’entrée de bar sous-terrain; je me souviens que certaines de ces installations sanitaires pouvaient descendre dans le sol. Il n’y pas énormément de personnes autour de moi. Je regarde l’image de mon ami, étrange sensation du nous, à bien regarder cette image. Il y’a une longue lézarde qui cache un ancien mur de brique, Mur en bi-ton; expression de quelques construction d’automne espagnole, le chainage est une des première liberté acquise et ensuite la texture calme que la photo pouvais me fessait rire: qu’elle beau travail, un film piquant des année 60. Une transcription du texte et du potentielle provenant de l’imaginaire, oui un peu érotique, symbolique, archétypal. Cette phrase d’ornement et crime d’Adolf Loos : « Comme l’ornement n’est plus lié organiquement à notre culture, il n’est plus non plus l’expression de celle-ci » Crime d’être dans un party de vaste Éole ou crime d’un manque d’imagination, d’un manque de talent pour le réaliser, la ligne.
L’expression dans laquelle je m’éclate! Chaos des mains accrocher aux rochers. C’est elle de l’ange gardien pré-puriste, les images en surexposition, dévalent des lacets d’infini et le détail son réaliser avec une main maître. Je peux remarquer les frises subtiles qui font office de trompe l’œil. Je remarque des gravures fait par Mackintosh. Je réalise que l’expression de de se panoptique n’ai qu’une grotesque invention de l’esprit, mais j’admire la grande maitrise dont les grands jardins oublié, et qui sans savoir nous appelle à l’imaginaire bucolique. Je dois quitté on m’attend pour souper. Je prends le métro. je prends Laurier. Je suis rentrée. Le souper est beau, je saute sur mes pieds.
“ le toit en terrasse s’oppose au toit en pente en remplace l’étage mansardé par une pièce en plain air. La façade libre remplace l’organisation régulière des fenêtres par une surface librement composée. Le plan libre contredit le principe selon lequel la distribution des pièces était assujettie à la nécessité de murs de refend verticaux et les remplace par un aménagement libre de cloisons répondant non plus à des exigences structurelles, mais à l’usage.” mot du Corbusier.
Les colonnes diffracté l’ensemble de ma colonne: colonne miroir qui tente l’impermanence: relation intime du design et de l’homme quelle modernité: alias moléculaire: J’ai une image dans les mains elle ne représente que le travail entamé, elle représente le souvenir d’une église québécoise, une église prisse en photo par mon amie, j’apprends que je suis célibataire: je déjeune doucement, c’est le Matin de Noël.
4)Bibliographie
Œuvre littéraire:
-CALVINO, Italo, le ciità invisbili, Giulio Einaudi, 1972 165p
-ROUSSEAU, Jean-Jacques, Rêveries du promeneur solitaire
Ouvrages de référence
-MEYERS, Sales Franz, Handbook of ornament 3003 illustrations, Dover publications, inc. New York, 1957, 548p
-Semper : xx